Mieux me connaître

DR - Collection personnelle

Je suis née un beau jour d’été sur les rives de la Garonne, d’un papa gascon et d’une maman lorraine. La généalogie fut une sacrée découverte à travers un sujet de l’émission jeunesse Croque-Vacances (animée à l’époque par Claude Pierrard). À partir de là, je n’ai cessé d’interroger ma grand-mère sur son ascendance et celle de son défunt mari. Elle m’a livré des noms, des dates, raconté tout un tas d’anecdotes concernant sa propre famille mais était bien en peine de me renseigner sur celle de mon grand-père dont elle n’avait partagé la vie que 5 ans. Cependant, elle m’a conseillé d’écrire au curé de la paroisse du village dont il était originaire et, grâce à ce brave abbé, qui, par courrier, m’a envoyé tout un tas d’actes de baptêmes, mariages et sépultures, j’ai commencé à remonter le fil de l’histoire. Ce n’est qu’ensuite que j’ai compris que l’État civil était d’un grand recours... C’était dans les années 80, je vivais loin du Lot-et-Garonne et les échanges se faisaient par correspondance. J’ai ensuite procédé de même avec la branche maternelle, mais très vite les actes me sont arrivés en allemand, du fait de l’annexion (là, je me suis maudite d’avoir choisi l’espagnol en 2ème langue). Une amie me les traduisait… De fil en aiguille, je suis remontée. Est venu ensuite le temps des archives départementales, avec lecture des actes sur microfilms, le contact avec les vieux registres, les conseils des archivistes, puis, bien des années plus tard, l’arrivée d’Internet et des archives en ligne, qui ont vraiment tout révolutionné. C’est pratique, on gagne du temps, cela permet des échanges improbables, mais la fréquentation des archives et le contact direct avec les documents originaux, associés à l’ambiance feutrée des salles de lecture, suscitent une tout autre émotion. Et puis, bien des documents ne se trouvent pas sur la toile ! D’où ce blog que je conçois un peu comme le journal intime de ces belles découvertes. Une sorte de passerelle entre le monde ancien et les temps modernes. 

Peut-être y trouverez-vous vous-mêmes des pistes de recherche ? 

C’est tout ce que je vous souhaite. 


Nathalie